C’est une bonne nouvelle pour le monde de la chasse : la Proposition de Loi concernant l’interdiction de la chasse à courre menée par Cédric Villani est rejetée, après un rapide débat à l’Assemblée nationale, et l’adoption d’un amendement supprimant l’article visant l’interdiction de la chasse à courre de la PPL le 1er octobre dernier. 

Equipage chasse à courre
Un équipage de chasse à courre

Une PPL qui mélange de nombreux sujets

La Proposition de loi, portée Cédric Villani et Mathieu Orphelin, concernait la souffrance et les conditions de vie des animaux. C’est dans cette PPL que figurait l’article 4, ayant pour sujet l’interdiction de la chasse à courre.

Cet article a fort heureusement pu être supprimé, grâce au soutien du député Alain Péréa, président du groupe chasse de l’Assemblée nationale. De plus, on note également l’aide apportée par les députés Julien Aubert et David Corceiro, ainsi que Anne-Laure Blin et Frédéric Descrozaille.

Ainsi, c’est à l’Assemblée nationale que le débat a par la suite pu être mené pendant un total de 2 heures. En conclusion, les députés rejettent la PPL, après le vote de l’article 1 seulement.

En bref, parmi les sujets traités dans la PPL, se trouvaient les delphinariums, la présence d’animaux sauvages dans les cirques, l’utilisation de la fourrure animale, (…) et donc, le sujet de la chasse à courre et des chasses aux chiens courant. Des sujets variés, qui méritent pour chacun des analyses approfondies, des chiffres et des faits, qui n’ont pas pu être présentés devant l’Assemblée.

L’attaque des modes de chasse traditionnels

On vise une nouvelle fois les modes de chasse traditionnels, et la chasse dans sa globalité, par des attaques peu justifiées.

De plus, après l’interdiction de la chasse à la glue en France, il y a l’arrêt de la chasse à la tourterelle des bois. Puis, finalement, la demande d’une interdiction de la chasse aux pantes, matoles et tenderies (en vain). C’est une attaque qui suit la lignée des précédentes.

En ligne de mire, des modes de chasse souvent imaginés à tort par le grand public. On l’observe plus particulièrement par le public des villes. Des traditions dont la communication n’est pas le fort, et dont il est notre devoir d’informer pour rétablir la vérité. On les dit souvent dites “cruelles” ou “d’un autre temps”.

Des chiens de chasse en meute
Des chiens de chasse en meute

Une lutte contre la ruralité sans fondements

On note que l’on a mené ces attaques sans aucun dialogue, et malheureusement sans réflexion. Willy Schraen, Président de la FNC, dit quant à lui dénoncer “cette hypocrisie qui consiste à agiter le bâton et l’interdiction dans le seul but d’exister politiquement et de donner des gages aux franges les plus extrêmes de l’écologie et de la protection animale”.

Il est bon de rappeler l’importance des chasseurs pour la biodiversité, et leur rôle quotidien, qu’il peut être facile d’occulter derrière des images choc qui font réagir les foules. Pensons aux dégâts causés par les sangliers sur les cultures agricoles, qui nécessitent chaque année des millions d’indemnités. Ou encore, au problème des chevreuils souvent trop nombreux pour nos forêts. Des sujets qui touchent la ruralité, mais qui ne semblent que peu inquiéter les villes.

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