Nous avons rencontré l’hôte du mois : Gérard, chasseur adepte des battues. Nous lui avons posé quelques questions au sujet de son territoire, de sa vision de la chasse et de la plateforme.
JDC : Bonjour Gérard, peux tu te présenter aux utilisateurs de Journée de Chasse ?
Je m’appelle Gérard, j’ai 63 ans, à la retraite de la fonction publique. Je suis désormais trésorier de la Diane au Sanglier de Vailhauquès dans l’Hérault, sympathique village au nord de Montpellier.
JDC : Comment as-tu découvert le monde de la chasse, quand as-tu passé le permis ? Pourquoi ?
J’ai découvert la chasse avec mon père agriculteur vers l’âge de 10 ans. Je l’accompagnais avec ma carabine à plomb, à la chasse aux lapins. Dans ma famille, on a toujours chassé, et c’est le premier permis que j’ai passé, à l’âge de 18 ans, le 7 août 1975. C’est devenu une passion et un équilibre de vie, j’aime la nature et la convivialité, qui sont les deux attraits de la chasse.
« La chasse est une activité conviviale »
JDC : Quels modes de chasse pratiques-tu ? Quelle est ta chasse de prédilection ?
Je pratique uniquement la battue aux grands gibiers depuis 1998. Avant, j’ai chassé le petit gibier dans une chasse privée, et sur la propriété familiale dans le 13.
Ensuite, j’ai principalement chassé le lièvre et les perdreaux chez mon beau-père viticulteur, dans le Gard. Puis, dans mon village près de Montpellier. J’ai abandonné le petit gibier en 2007 après avoir perdu mon chien, et à cause de la rareté du petit gibier.
Un magnifique territoire de chasse à découvrir
JDC : Peux-tu nous parler de ton territoire ?
Situés à 18 km au nord de Montpellier ainsi qu’à 30 km de la mer, nous chassons sur un territoire de 1200 ha essentiellement constitué de buis, de chênes verts et chênes kermès. Il s’agit d’un biotope typique de la garrigue méditerranéenne et très apprécié des sangliers. La topographie du terrain quelque peu vallonné offre de beaux paysages. Certains postes de battue permettent de découvrir des dolmens et aussi d’apercevoir la mer au large de Sète jusqu’à la Grande Motte.
JDC : Comment s’organise la chasse sur le territoire ?
C’esr une chasse que nous pratiquons essentiellement aux chiens courants, avec notamment des beagles et des griffons, mais également quelques petits chiens tels que le jack terrier, pour avoir des meutes polyvalentes. Le rendez-vous de chasse a lieu avant le lever du jour et nous laisse le temps de rappeler les consignes de sécurité et d’organiser la chasse autour d’un café. Une fois ceci effectué, les chasseurs sont postés à différents endroits de la traque par un chef de ligne, les postes étant tirés au sort avant chaque début de battue. A partir du mois d’août jusqu’à mi-octobre les traques se déroulent seulement le matin à cause des fortes chaleurs. Après cette période, les chasses ont lieu toute la journée, le samedi, dimanche, mercredi et jours fériés.
Nous disposons d’un local de chasse tout équipé et prévu à cet effet.
On peut chasser du 1 juin jusqu’à fin mars
JDC : Qu’est-ce que tu as envie de dire aux autres propriétaires de territoires qui envisagent de proposer des expériences comme tu le fais ?
De ne pas hésiter à le faire, le concept est parfait, tout est clair et cela se passe bien, il y a un suivi qui est fait, des mises à jour et une bonne équipe professionnelle.
« Une équipe très à l’écoute »
JDC : Tu as accepté de déposer tes offres sur la plateforme journeedechasse.com, qu’est-ce qui t’a convaincu ?
C’est un site sérieux, facile d’utilisation et diffusé sur tout le territoire national. Les annonces sont bien détaillées et assez variées, avec de nombreux territoires. On peut être hôte, mais aussi invité, ce que n’offre pas les autres sites sur ce modèle-là.
JDC : Quel a été ton meilleur souvenir de chasse ?
Mon meilleur souvenir de chasse, remonte à ma jeunesse ou je chassais le canard à la passée du soir. C’était avec mon premier fusil de marque « Robust » fabriqué à Saint Etienne par Manufrance. Mais, il y en a eu d’autres : le premier lièvre, le premier sanglier et le premier chevreuil, c’est de bons souvenirs chargés d’émotions.
JDC : A ton avis, à quoi pourrait ressembler la chasse de demain en France ?
C’est la question qui me fait peur. Il est de plus en plus difficile de gérer une chasse associative : pression sur les dégâts, pression des propriétaires fonciers, pression des fédérations de chasse et de moins en moins de chasseurs. Il y a aussi la difficulté à assurer les chiens, et attaque des anti-chasse. Tous les jours, nous devons faire face à ces problèmes qui ne vont pas s’améliorer. J’ai peur que nos chasses traditionnelles et populaires soient de plus en plus difficiles à pérenniser.
Retrouvez tous nos témoignages
Sur notre blog nous avons différents articles de chasse qui mettent en avant une région de chasse ou un territoire. Mais nous avons également des articles sur nos hôtes et sur des témoignages de nos utilisateurs. Retrouvez tous ces articles sur notre blog.
Découvrez toutes nos offres de chasse
Toutes nos offres de chasse sont disponibles sur notre site Journée de chasse. Vous y trouvez des centaines d’offres de chasse aussi bien pour le petit et ou le grand gibier.